(Lettre ouverte dans La Liberté du 19 octobre 2019)

Dans leurs courriers, MM. Descloux (27.9) et Betticher (10.10) prônent la réouverture du pont de Zaehringen au trafic privé, arguant que cela résoudrait intelligemment les problèmes de circulation en ville et redonnerait vie au Bourg.

J’aimerais dire, en habitante de ce quartier (ce que M. Betticher n’est pas), que ce qui fait vivre un quartier, ce ne sont pas les voitures qui le traversent, mais bien les gens qui le fréquentent, et que les problèmes de circulation sont dus avant tout à une surcharge du trafic, non pas aux voies que les voitures doivent emprunter pour traverser la ville de Fribourg.

Cinq ans après la fermeture du pont de Zaehringen, le Bourg n’est pas mort, qu’on se le dise, il respire bien mieux qu’avant! Toujours est-il qu’il attend les aménagements promis qui en feront un quartier piéton et touristique, et donc animé. Si voitures, bruits et gaz sont la vie, alors je ne veux pas de cette vie-là. Terrasses, promeneurs, échoppes, rires et parfums de fleurs sont la vie, celle que j’aimerais voir prospérer plus encore dans mon quartier.

Elisabeth Longchamp-Schneider