« Les filiales du Bourg et de la Neuveville ne répondent plus aux besoins actuels en ce qui concerne les habitudes et l’accueil des clients ainsi que la logistique et l’infrastructure. » C’est ce qu’annonce le géant jaune dans un communiqué. Quand à l’avenir, c’est le flou artistique. Si j’ai bien compris, ils voudraient transformer l’office postal actuel avec assortiment « bazar » en Bazar avec une offre postale limitée. C’est fou le besoin que ressentent ces « magiciens » de vouloir réinventer la roue qui tourne! En tant qu’utilisateur régulier de la Poste du Bourg, le service actuel me convient et répond parfaitement à mes besoins.

Il faudrait que ces managers élevés au biberon du néolibéralisme se souviennent que le but premier d’un service publique n’est pas de faire des bénéfices, mais de servir le public. Peut-être faudra-t-il un « Franz Weber » du service public pour remettre les pendules à l’heure.

Jean-Claude Hurni (chant) et Mary Freiburghaus (piano) présentent leur spectacle « Brel » ce vendredi 30 mars à 20h au café du Tunnel. Apéritif dès 19.30h. Réservation pour le souper et spectacle: 026 321 33 34

A la même adresse, samedi 31 mars dès 21h: Des Gars Mineurs et leurs invités, jazz, blues, latino

Jean-Claude Hurni (Photo McFreddy)

Il s’agit en fait d’un 100ème fruit d’une passion. Philippe Mottet-Rio est un passionné de lutherie spécialisé dans la copie d’instruments anciens. Dans ce secteur très spécialisé il s’est forgé au fil des ans une réputation internationale. Jeudi prochain la luthiste Anna Kowalska présentera en concert son 100ème instrument, un luth baroque à col-de-cygne. Lors de ce concert la luthiste russe jouera également sur d’autres instruments d’époque du luthier fribourgeois.

Église des Capucins, jeudi 29 mars à 20h

http://www.anselmus.ch/

Anna Kowalska

Des cons

27 mars 2012

Excusez-moi le terme, mais c’est le seul qui me vient naturellement à l’esprit pour qualifier ces propriétaires de chien qui ramassent le caca de leur toutou et balancent le sachet dans la nature. Hier, en rentrant de promenade (avec mon chien), j’ai cueilli six de ces sachets orphelins sur environ 100m au Palatinat.

Un jour, sur la place du Marché-aux-Poissons, une propriétaire de chien avait laissé trainer le sachet contenant les besoins de son caniche de salon à quelques pas d’une poubelle. J’avais osé une remarque. Elle m’avait répondu qu’il fallait bien occuper les cantonniers. Textuel!

Maintenant, si vous trouvez un terme plus approprié pour qualifier ces personnes, faites-le moi savoir.

Sous le titre de « Soulscapes » et en marge du Festival International du Film de Fribourg, la galerie APCd expose les travaux du jeune photographe GMB Akash. Lors d’un voyage au Bangladesh GMB Akash a côtoyé pendant des semaines des habitants de ce pays, vivant chez eux, invité dans leurs vies. Un portrait de ceux qui, avant d’être figés à jamais par son objectif, sont devenus ses amis. Cette exposition est organisée avec le soutien des ministères des affaires étrangères du Bangladesh et de la Suisse à l’occasion du 40e anniversaire de l’établissement de leurs relations bilatérales.

Galerie APCd, rue Pierre-Aeby 37, jusqu’au samedi 31 mars de 11.00h à 19.00h

http://www.gmb-akash.com/

Souvenirs 1800 (13)

25 mars 2012

Les souvenirs d’Elisabeth d’Affry (suite)

le 24 mars – mr de reinold gringalai est assez mal d’une fièvre

le 25 mars – mr landerset (1) a commencé mon portrait

j’ai engagé marianne je lui ai donné 6 livres d’arrhes (2) et promis 4 louis et demi de gage

le 26 mars – j’ai été 2 heures le matin et 2 heures l’après midi chez mr landerset qui a  fort avancé mon portrait.

mr de reinold est mort, madelaine est arrivée top tard il était déjà mort

le 27 mars – j’ai été le matin chez mr landerset

j’ai été voir madelaine

j’ai été promener après diné au tirage avec mde maillard et ma tante la vicomtesse

minette est allé avec belon et mr de villardin diner à valleried.

le 28 mars

le 29 mars

le 30 mars – la ferme de Seedorff a brulé

on a baptisé la fille de mde carla de pensier

1) Joseph Landerset, né vers le milieu du siècle dernier, est issu d’une famille patricienne de Fribourg distinguée par les emplois que plusieurs de ses membres ont remplis tant dans la magistrature qu’au service militaire. Lui-même a été colonel au service de la France.

Joseph Landerset avait montré dès sa plus tendre jeunesse un goût décidé pour la peinture ; il ne cessa jusqu’à sa mort de consacrer tous ses loisirs à cet art et devint un des peintres amateurs les plus agréables de son temps. Il peignait dans tous les genres ; il a fait quelques portraits d’une ressemblance frappante et d’un coloris précieux, entre autres celui du Landammann d’Affry ; il s’est même essayé, dit-on, avec quelque succès dans les tableaux d’histoire : mais son genre de prédilection paraît avoir été le paysage à l’huile et à la gouache. Il en a copié un nombre assez considérable de Vernet, de Berghem et d’autres maîtres, qui décorent aujourd’hui les salons de Fribourg, sa ville natale, et spécialement ceux de quelques-uns de ses descendants.

M. Landerset est mort le 4 février 1824.

 L.G. Etrennes fribourgeoises

Joseph Landerset est né le 9 février 1753 à Fribourg. En 1787 il épouse Thérèse Gérard originaire de Givet (Ardennes), fille du Général Gérard.

Source: http://www.diesbach.com/sghcf/l/landerset.html

2) Avance sur gage

Si vous avez manqué le début: https://frbourg.wordpress.com/souvenirs-1800/

Joseph Landerset, le Petit-Paradis, huile sur toile

Joseph Landerset, Paysage, gouache

Inutile de demander pourquoi l’un des vieux marronniers de la place du Marché-aux-Poissons a été abattu. La commune de Fribourg a toujours d’excellentes raisons pour supprimer les vieux arbres. Comme cela a été le cas pour les tilleuls bicentenaires du Palatinat ou les marronniers de la place Notre-Dame. Les premiers gênaient le chantier du nouveau pont et les seconds gênaient un « architecte-historien ». Pour une fois l’arbre abattu a été remplacé sans délai et les chiens du quartier l’ont déjà adopté. Mais il faudra bien quelques années pour que ce jeunet dispense son ombre aux visiteurs de la place.

Fête du printemps

21 mars 2012

Des enfants, du soleil, des fleurs, des gâteaux, du thé, une chaise longue et des bateaux sur l’eau. Ce sont les ingrédients utilisés par les responsables de l’accueil extra-scolaire de l’école de la Vignettaz pour fêter le printemps autour de la fontaine Saint-Georges sur la place de l’Hôtel-de-Ville. Une belle et joyeuse initiative pour mettre un peu d’ambiance sur la place publique.

Souvenirs 1800 (12)

18 mars 2012

Les souvenirs d’Elisabeth d’Affry (suite)

le 17 mars – j’ai été voir Madelaine à Nierlet avec romain, mimi et jacinthe de reinold.

la garnison qui était un bataillon de la 27. légère est partie, c’est la garde bourgeoise qui recommence a monter la garde

il arrive un bataillon de la 27ème on la loge chez le bourgeois

le 18 mars – le bat. de  la 27ème fait séjour et il est payé de 3 decades

le 19 mars – le bat. de la 27ème est parti

le 20 mars

le 21 mars – j’ai reçu réponse de felicité limat qui ne peut venir

Ma tante m’a donné a distribuer des billets de loterie d’une paire de serin pour son domestique Charrière

le 22 mars – j’ai fait venir marianne guyot pour lui demander si elle veut servir, elle y consent et demandera avis à sa sœur.

le 23 mars – marianne me rapporte le consentement de sa sœur, je lui dis de venir un autre jour pour l’arrangement du gage

nous avons été à montorge avec belon, Walpourg, nanette fegeli, minette, constantin, joson fegeli et mr gasser

j’ai été chez Mde Maillardon, nous avons été à un thé chez mimi

Création d’une Garde bourgeoise

La commune devait ainsi faire face à des problèmes d’insécurité. Le 26 juin, « la Municipalité sentant le besoin d’organiser au plus tôt la Garde bourgeoise nomme le citoyen Lanther, ci-devant avoyer d’Estavayer, commandant et l’invite à présenter trois sujets pour la nomination de l’adjudant-major, et à s’occuper de suite de l’organisation de quelques compagnies, qui puissent être employées au besoin ». Seront nommés au grade d’adjudant-major Claude Sudan, Vil[l]ard l’aîné et Hyacinthe Techtermann. Chaque maison devait fournir un garde, hormis celles habitées uniquement par des femmes. Mais nombreux furent ceux qui tentèrent d’échapper à cette astreinte qui frappait surtout les personnes qui n’avaient pas les moyens financiers pour se faire remplacer. Chaque fois qu’un homme commandé pour la garde ne se présentait pas, il se voyait contraint de verser « six piécettes » à son remplaçant, sous peine d’être mis en arrestation. Tous les citoyens de 16 à 35 ans, astreints au service dans la Garde, ne le firent pas de bon cœur et il arriva au commandant de la place de se plaindre de « la nonchalance avec laquelle se fait le service de la Garde bourgeoise ». De même, la Municipalité voulut forcer les membres du Tribunal cantonal à servir. Ces derniers protestèrent auprès du Préfet national et en dernier ressort le Ministre de l’intérieur demanda « à la Municipalité de se désister de sa résolution au sujet du tribunal, dont il a trouvé les réclamations fondées et les fonctions peu compatibles avec le service militaire ». Le 16 juillet, le citoyen Gendre, apothicaire, fut exempté de service au motif « que sa maison à la Motta est trop écartée pour jouir de la protection et de la sûreté que procure la garde, que par conséquent le seul homme qui l’habite ne peut monter la garde, étant obligé de rester chez lui pour se garder lui-même ».

Alain-Jacques Tornare: Fribourg, il y a deux cents ans (extrait) – Archives de la Ville de Fribourg, protocole de la Municipalité 1800

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Couvent de Montorge

Transports aériens

15 mars 2012

Cela fait lever les têtes des passants et effraye les pigeons. C’est rapide, pratique et assez bruyant. Les transports par hélicoptère sont de plus en plus utilisés dans notre quartier où les endroits difficilement accessibles ne manquent pas.

Hôtel Central

14 mars 2012

L’hôtel Central se trouvait à la rue des Epouses 69 (actuellement N°7). En 1913 cet établissement était tenu par un certain Pierre Grossrieder et l’immeuble appartenait aux Fonds de l’Université de Fribourg. Au dessus des fenêtres du premier étage l’emplacement des lettres de l’enseigne est encore visible. C’est tout ce qui reste de cet hôtel. La belle devanture de bois a malheureusement disparu pour laisser la place à une vitrine « moderne » sans âme. Dommage!

Selon le livre d’adresses de Fribourg datant de 1913 que nous avons pu consulter grâce aux Archives de la ville de Fribourg, il y avait 30 établissements publics dans le quartier du Bourg (sans la rue de Lausanne). En plus des enseignes qui existent toujours, il y avait notamment une auberge des Bouchers, un café de l’Helvétia, un café des Ponts et un café de la Bavaroise à la rue du Pont-Suspendu. A noter également le café Winkelried à la Grand-Rue et le café des Tisserands de Draps et celui de la Consommation à la rue des Alpes.

Central, rue des Epouses

Souvenirs 1800 (11)

11 mars 2012

Les souvenirs d’Elisabeth d’Affry (suite)

le 10 mars – papa a pris une médecine, on a entendu le canon tout le jour, on croit que c’est à neuchatel pour le serment de fidélité que les habitants ont porté au roi. (1)

on annonce à 9h du soir par une proclamation qu’il arrivera un escadron d’hussards (2) pendant la nuit et il n’est venu personne

le 11 mars – le prefet est venu voir papa qui n’est pas mieux.

mimi a diné ici elle y a soupé aussi avec Charles

on fait une réquisition de 59 chars à trois chevaux pris sur les 3 districts de Fribourg, Schmitten et la Roche, jevisy (3) en fourni deux que la commune loue à des voituriers en ville, et qui coutent 7 ecus neufs par jour, ils sont destinés dit on, a aller chercher des avoines à pontarlier et les amener de suite à l’armée.

l’escadron d’hussards est arrivé à 2h. après midi, il est du 5ème et ils ont le doleman blanc (4)

le 12 mars – papa a pris une médécine dans laquelle est un grain d’emetique. (5)

on attend tout le jour les chars de requisition, ils arrivent en partie, on envoye des hussards dans les communes qui n’ont pas encore obéi a la ditte requisition

le 13 mars – tous les chars déjà arrivés partent pour pontarlier chercher de l’avoine, ils emportent avec eux du foin pour quinze jours, les derniers chars arrivent

on a jugé et absout jobart au tribunal du canton, il est remis en liberté

on fait l’anniversaire du petit verro

papa est mieux le prefet est venu le voir

guillaume est parti pour Cugé (6) avec louis, colin de Seedorf, ignace buman et colin de fuyens

le 14 mars – les hussards blancs partent

papa est bien

le 15 mars – j’ai acheté une perruque blonde

le 16 mars – j’ai été à la poya.

nous avons été à la promenade ou il y avait beaucoup de monde

1) A cette époque Neuchâtel est une principauté et a comme suzerain le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III

2) Hussard (du hongrois husz; pr houss, vingt, et ar, prix, solde.

Soldat des corps de cavalerie légère dont l’uniforme ressemble à celui de la cavalerie hongroise. Ils furent établis en France sous Louis XIV. L’habillement de cette troupe est élégant et lèger; leurs chevaux sont de petite taille; leurs armes consistent en un sabre, une carabine et une paire de pistolets. Le shako, la sabretache, le dolman d’un hussard.

Dictionnaire National 1855

3) Givisiez où la famille d’Affry possède un château

4) Sorte de veste que portent les hussards, lorsqu’ils sont en grand costume, et qu’ils placent sur l’épaule gauche. Les Hongrois qui avaient emprunté cet habillement des Turcs, l’importèrent en France lorsqu’ils vinrent servir Louis XIV.

Dictionnaire National 1855

5) Le tartrate de potasse et d’antimoine, qui a la vertu vomitive.

6) Cugy, baillage de Fribourg, la famille Reyff y possédait deux châteaux qui existent encore. (Source: commune de Cugy)

Si vous avez manqué le début: https://frbourg.wordpress.com/souvenirs-1800/

Neuchâtel vers 1820

Neuchâtel vers 1820

Carte routière1800

Carte routière 1800

Hussard 1800

Hussard 1800

Cugy, église et château

Cugy, église et château

J’ai réalisé ces images au courant du mois de février. Ainsi je vous présenterai chaque mois mes meilleures photos du mois précédent.

Aujourd’hui je vous présente le bain d’un chevreuil sous le pont de Pérolles, des sangliers et une grande aigrette à Champ-Pittet près d’Yverdon, des harles bièvres derrière la STEP et une mésange huppée dans mon jardin à la rue de Morat.

Gilles Hauser

Abraham recueillant les âmes des Élus dans son manteau, l’enfant Jésus porté par saint Christophe, un guerrier chrétien qui fait penser à saint Maurice et la tête mitrée de saint Nicolas offrant des boules d’or à trois filles pauvres.

Ce sont pour l’essentiel les détails visibles des peintures murales du XIV siècle (1300-1350) découvertes dans notre Cathédrale et présentées et expliquées ce matin par plusieurs spécialistes des services des bâtiments et des biens culturels de l’État de Fribourg. L’interprétation de ces éléments iconographiques apparemment disparates ainsi que l’analyse des techniques et matériaux utilisées sont actuellement à l’étude et vont occuper les spécialistes ces prochains temps.

Ce décor gothique à été découvert lors des travaux de nettoyage et de consolidation du retable de l’autel de la Nativité. Il s’agit d’une découverte exceptionnelle pour notre région.

Vous pouvez admirer ce témoin de notre passé jusqu’au 8 avril prochain. Par la suite, les peintures découvertes seront à nouveau cachées lors de la remise en place du tableau de l’autel de la Nativité.

Angelo Guarino est né à Brindisi (Italie) en 1962 et grandit à Genève. A 15 ans, il se passionne pour la guitare et fait ses premières armes au Pic Plouc, le folk-club de Genève à l’époque. Son parcours est atypique. Il est plombier puis devient photoreporter, ingénieur, musicien… Il étudie le jazz, tourne dans divers groupes, et se produit régulièrement sur scène en Suisse en France et en Italie.

En mars 1998, la vie lui enlève deux doigts de la main gauche, marquant le début d’une transformation personnelle.

En 2006, après 7 ans d’interruption, il se remet à la guitare, et change sa façon d’appréhender la musique. Il se focalise sur le discours mélodique et harmonique, et développe une technique qui est seul à maitriser. Son 1er CD, « Nautilus », sort en 2008 et récolte une estime unanime, autant de la part de ses pairs, sur la scène internationale de la guitare acoustique, que de la part d’un public sensible et mélomane.  Un 2ème CD est actuellement en chantier.

Une belle musique pour qui raconte sans paroles, des petites histoires, drôles ou mélancoliques, parfois grinçantes, parfois puissantes, surtout poétiques. Un voyage dans un univers d’émotions auditives.

Jeudredi de l’Art-Buvette, 8 mars dès 18.30 & Vernissage de l’exposition de Laetitia Aynie « Parisian (only) »

Souvenirs 1800 (10)

4 mars 2012

Les souvenirs d’Elisabeth d’Affry (suite)

le 27 février – je suis très enrhumée

Cecile preux est arrivée chez la Marquise

le 28 février – j’ai reçu un paquet de18 Schalhs.

le 1er mars – on a volé dans la nuit à Gönniges de morat la valeur de 100 louis, en montres

le 2 mars – on a débité une loterie pour Mde Dorsai, j’ai pris deux billets

le 3 mars – Mr jaquier qui était à cheval avec plusieurs jeunes gens, est tombé et s’est fait assez de mal.

j’ai passé la matinée avec mimi et josephine Larté.

le 4 mars – on a amené ici des effets volés, saisis à Cheter (1)

papa est très enrhumé

le 5 mars – on a amené des voleurs en ville, pris à môrat

papa est mieux

le 6 mars – le rhume de papa augmente

on a amené des voleurs pris à cheter, j’ai diné chez Mde Boccard

le général Chabert (2) est arrivé pour passer en revue la garnison d’ici. il loge chez Mr de Villardin, et sur la demande du commanant mes parens le reçoivent à la soirée ici ou il est venu avec sa femme le comm de la place Vaillant, le C Desay chef de la 27ème légère et le C Derbés chef de bataillon de la même demi brigade

après leur sortie belon et constantin on soupé ici

la femme du gal Chabert est fort jolie

le 7 mars – le gal Chabert est reparti pour iverdon ou est son quartier général

le rhume de papa est plus fort

le 8 mars – j’ai été chez nanette qui était malade avec mimi

papa est toujours bien enrhumé

le 9 mars – papa a consulté le prefet, je l’ai consulté aussi pour me guerir les gencives qui saignent toujours surtout la nuit, il m’a indiqué de prendre une médecine et de me rincer au moins deux fois par jour la bouche avec de l’eau dans laquelle j’aurai mis de l’Esprit de cochlearia (3)

j’ai été chercher ma tante Diesbach après diné, elle a fait un lotto avec nous. mimi a diné ici

1) Il s’agit de Chiètres/Kerzers

2) Le général Théodore Chabert: http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odore_Chabert

Malheureusement nous n’avons pas trouvé le portrait de Madame Chabert qui est fort jolie

3) « Le suc & l’esprit de cochléaria, mais sur-tout le dernier, sont fort usités extérieurement dans le traitement des ulceres scorbutiques, dans les gonflemens sanguinolens des gencives, dans leur inflammation, leur exulcération, lorsque les dents tremblent, &c. On lave aussi les taches de scorbut avec le suc ou avec l’esprit de cette plante : on peut appliquer dessus la plante pilée avec un égal succès. »

Encyclopédie de Diderot et d’Alembert

Si vous avez manqué le début: https://frbourg.wordpress.com/souvenirs-1800/

Le général Théodore Chabert

Colcheria officinalis - Cranson officinal

Les Plaisirs du Parnasse du violoniste David Plantier est un ensemble de musiciens baroques formés à la Schola Cantorum de Bâle. Pour leur concert à l’église des Capucins, les huit musiciens présentent des transcriptions pour cordes d’œuvres pour orgue de J. S. Bach. Une introduction sur l’art de l’arrangement sera donnée une demi-heure avant le concert par le musicologue Christoph Riedo.

Église des Capucins, dimanche 4 mars à 17h

Après Paris, Madrid, Amsterdam et Londres, la violoniste allemande Carolin Widmann fait escale à Fribourg. Accompagnée au piano par Simon Lepper, elle jouera des œuvres de Bach, Igor Stravinsky , Iannis Xenakis et du jeune compositeur anglais Christian Mason. C’est grâce à Eclatsconcerts que le public fribourgeois a l’occasion d’écouter ces deux musiciens majeurs de la musique contemporaine.

Musée d’art et d’hisoire, samedi 3 mars à 20h

http://www.eclatsconcerts.ch/

Carolin Widmann

Simon Lepper