Les cuisines du Bourg

26 juillet 2012

C’est le rendez-vous annuel organisé par quelques restaurateurs en collaboration avec l’Association des commerçants du Bourg. Des habitants, des commerçants, des amis du quartier et des touristes se retrouvent sur la place de l’Hôtel-de-Ville pour déguster une des nombreuses spécialités culinaires proposées, pour danser ou tout simplement boire un verre entre amis.

Jeudi 26, vendredi 27 et samedi 28 juillet 2012

 

Un cavalier fantastique

23 juillet 2012

Ce cavalier fantastique semble surgir d’une légende médiévale. Samedi dernier il a fait la promotion d’un spectacle dans les rues de Fribourg à la manière des saltimbanques du Moyen Age.

La Compagnie Les Mille Chandelles (Paris) présente Roméo et Juliette de William Shakespeare à La Tour Vagabonde (route des Arsenaux) les 24, 25 et 26 juillet 2012 à 20h.

La Tour Vagabonde est un théâtre élisabéthain itinérant né voilà plus de dix ans au sein des Ateliers de l’Orme à Treyvaux. Le Blog du Bourg rêve de l’accueillir dans notre quartier. Pourquoi pas sur la place de l’Hôtel-de-Ville?


Cordée des toits

17 juillet 2012

Il ne faut pas souffrir du vertige et avoir une confiance aveugle en son coéquipier pour effectuer ce genre de travaux.

Vu aujourd’hui sur le toit de l’immeuble de la Banque Cantonale.

Le mois de juin de Gilles

16 juillet 2012

Pour illustrer le mois de juin Gilles nous présente la faune alpine avec un Chamois (Grisons), une Vipère aspic (Bounavaux, Vanil noir), un  Lagopède alpin (Grisons) et une Marmotte (Grisons) ainsi que trois oiseaux, un Faucon pèlerin juvénile (Fribourg), une Rousserolle effarvatte (Givisiez) et une Hirondelle rustique (Delémont).

Gilles Hauser, Chamois

Gilles Hauser, Faucon pèlerin juvénile

Gilles Hauser, Hirondelle rustique

Gilles Hauser, Lagopède alpin

Gilles Hauser, Marmotte

Gilles Hauser, Rousserolle effarvatte

Gilles Hauser, Vipère aspic

Petite promenade dominicale

15 juillet 2012

Petite promenade dominicale entre Sexte et Vêpres pour balader les jumelles.

Bonne nouvelle pour les épouses fidèles et les maris modèles, le café « mythique » de la rue des Epouses est à nouveau ouvert grâce au transfert de l’année. C’est en effet toute l’équipe du Café de la Marionette composée du patron David Munt, de Lucille Terme, Rebecca Maspoli et Marguerite Liaudat qui va vous accueillir et vous proposer une cuisine fraiche du marché et des spécialités fribourgeoises.

Apéritif d’ouverture vendredi 13 juillet dès 18h

Horaire d’ouverture: mardi à samedi de 9h à 23h

A Bicyclette…

9 juillet 2012

Grâce à la toute nouvelle station de « Velopass » sur la Place Notre-Dame vous pouvez dès maintenant louer un vélo électrique ou mécanique pour 7 Fr par jour ou 12 Fr pour deux jours. Allez Fernand, Firmin, Francis, Sébastien et puis Paulette, partez de bon matin sur nos chemins, à bicyclette…

Vous pouvez trouver tous les détails sur le réseau *Velopass » à Fribourg et la manière de louer une bicyclette sur ce document PDF: flyer_fribourg

ou sur le site de « Velopass »:  http://www.velopass.ch/

…et en prime, la belle chanson de Yves Montand

Une petite promenade vers 9h du soir, juste avant le coucher du soleil. Un moment où nos monuments deviennent presque irréels. C’est beau Fribourg un soir d’été!

Des artistes en herbe

6 juillet 2012

Dans le cadre de son exposition anniversaire « 40 ans de création », Jean-Jacques Hofstetter a accueilli dans sa galerie quelques classes d’écoles primaires. Son souhait était de partager son expérience en sensibilisant les enfants à leur propre créativité. Il leur a fait découvrir les techniques de frottage et d’empreinte qu’il utilise depuis toujours dans sa démarche artistique. Exercice pleinement réussi au regard de l’application toute ludique des participants et de la qualité des œuvres produites par les artistes en herbe.

Cette démarche de Jean-Jacques Hofstetter illustre à merveille qu’une galerie n’est pas un lieu aseptisé réservé à une élite de soi-disant amateurs d’art mais bien un lieu de rencontre et de partage ouvert à tout le monde. Trop souvent les galeristes constatent, que des gens n’osent tout simplement pas franchir le pas de porte. C’est dommage!

C’est dans cet esprit de découverte, de rencontre et de partage que l’Association « Trésors du Bourg » va renouveler cet automne sa « chasse aux trésors » à travers les galeries, ateliers d’artistes et d’artisans du quartier du Bourg. Cette manifestation aura lieu les vendredi 21 septembre et samedi 22 septembre 2012. Réservez ces dates dans vos agendas!

Jean-Jacques Hofstetter avec des élèves de l’école Terre-Lune de Neyruz

L’œuvre d’un enfant

Economie d’énergie

3 juillet 2012

Ce matin des collaborateurs du Groupe e ont procédé à l’installation des lampadaires révisés et repeints à la Grand-Rue et la rue des Epousses. Nos « loupiotes » sont maintenant munies d’ampoules moins gourmandes en énergie pour le plus grand bien de l’environnement et des finances communales.

Histoires de ponts

1 juillet 2012

C’est pour des raisons évidentes de sécurité que le duc Berthold IV de Zaehringen avait choisi un éperon rocheux enchâssé dans une méandre de la Sarine pour construire sa ville. L’accessibilité du nouveau bourg n’était pas prioritaire, bien au contraire. A l’époque les gens ne se déplaçaient que par nécessité et travaillaient proche de leur domicile. Le bon duc ignorait que son choix d’un site en forme de cul-de-sac allait provoquer pas mal de remous quelques siècles plus tard.

Cet été le blog du Bourg va vous narrer quelques histoires de ponts. Nous débutons cette série par des témoignages de l’époque juste avant ou après la réalisation du premier ouvrage reliant les deux rives de la Sarine.

… Nous nous mîmes en route sous la conduite de notre nouveau cicerone. Nous passâmes pour nous y rendre près du tilleul de Morat, dont j’appris alors l’histoire; puis nous descendîmes une rue de cent vingt marches, qui nous conduisit à un pont jeté sur la Sarine. C’est du milieu de ce pont qu’il faut se retourner, regarder Fribourg s’élevant en amphithéâtre comme une ville fantastique: on reconnaîtra bien alors la cité gothique, bâtie pour la guerre, et posée à la cime d’une montagne escarpée comme l’aire d’un oiseau de proie; on verra quel parti le génie militaire a tiré d’une localité qui semblait bien plutôt destinée à servir de retraite à des chamois que de demeure à des hommes, et comme une ceinture de rochers a formé une enceinte de remparts…

… En regagnant la route de Berne, notre sacristain nous montra l’endroit que les ingénieurs viennent de choisir pour y jeter un pont suspendu qui joindra la ville à la montagne située en face d’elle. Ce pont aura huit cent cinquante pieds de longueur sur une élévation de cent cinquante: il passera à quatre-vingt-dix pieds au-dessus des toits des plus hautes maisons bâties au fond de la vallée. L’idée qu’on allait embellir Fribourg d’un monument dont la façon serait si moderne m’affligea autant qu’elle paraissait réjouir ses habitants. Cette espèce de balançoire en fil de fer qu’on appelle un pont suspendu jurera d’une manière bien étrange, ce me semble, avec la ville gothique et sévère qui vous reporte,à travers les siècles, à des temps de croyance et de féodalité. La vue de quelques forçats aux habits rayés de noir et de blanc, qui travaillaient sous la surveillance d’un garde-chiourme, ne contribua point à éclaircir ce tableau qui, dans mes idées d’art et de nationalité, m’attrista autant que pourrait le faire l’aspect d’un habit marron à Constantinople, ou d’une culotte courte sur les bords du Gange. …

Alexandre Dumas (père), extrait de « Impressions de voyage: Suisse », 1832

… L’accès par la porte de Berne est aussi fort pénible et long. Jugez-en vous-même par les localités.- L’idée d’établir un pont qui dispensât de descendre et de remonter dans la vallée de la Sarine, est une idée ancienne. Elle est belle et grande,mais son exécution serait très dispensieuse. Il faut avant tout trouver les moyens et voir si les avantages balanceront les frais. L’emplacement, dont il est à présent question, est sans contredit le plus favorable à touts égards.Le pont en fil de fer, dont le dessin a été lithographié dernièrement, aurait quelque chose d’aérien et de très pittoresque qui piquerait singulièrement la curiosité du voisinage et de nombreux étrangers qui de toute part viennent touts les ans visiter notre belle Suisse. Au reste qu’on l’exécute en fer, en bois ou en pierre, il serait toujours très remarquable par son étendue de 840 pieds et son élévation de 154. Notre canton aurait une route commerciale qui lui manque, et nous ne serions pas si à l’écart sur le pied des Alpes.

Girard, extrait de « Explication du plan de Fribourg en Suisse », 1827

Lorsqu’on arrivait de Berne à Fribourg, il y a moins de 40 ans, on était sous la ville, à quelques pas de ses murs, mais à 150 pieds de profondeur dans la vallée, et il fallait une heure au moins, une heure d’efforts désespérés des attelages pour arriver au centre, après avoir traversé trois fois la Sarine, gravi des côtes escarpées d’une difficulté extrême en toute saison et quelquefois impraticables en hiver, heureux encore si la côte était franchie en une heure et sans accident! …

F. Perrier, extrait de « Nouveaux Souvenirs de Fribourg Ville et Canton », 1865

Fribourg vers 1780 encore sans pont

La toute première représentation du pont suspendu avant sa construction