Dans son édition du jour, le quotidien La Liberté publie une enquête sur phénomène des vitrines fantômes en ville de Fribourg. Dans cet article il est question des loyers souvent surfaits des locaux commerciaux en citant des prix annuels au m2. Pour illustrer cette notion quelque peu abstraite, j’ai fait un calcul sur la base d’un local actuellement mis en location à la rue de Lausanne. Un exemple concret.

Ce local est proposé pour un loyer mensuel de Fr. 3’500, charges comprises. En me basant sur une marge brute de 35% (différence entre le prix d’achat et le prix de vente de la marchandise), le futur locataire devra donc réaliser un chiffre d’affaire mensuel de Fr. 10’000 juste pour pouvoir payer le loyer.

Le futur locataire devra également prévoir un salaire pour vivre. Pour simplifier le calcul, j’ai prévu un revenu peu gourmand de Fr. 3’500 par mois. Additionné au loyer, cela demande un chiffre d’affaire mensuel de Fr. 20’000, en admettant qu’il travaille seul. L’engagement d’un employé ferait grimper le chiffre d’affaire nécessaire à Fr. 30’000 par mois.

Ce petit calcul ne tient pas compte des autres frais: assurances, téléphone, publicité, emballages cadeau, nettoyage etc.

En travaillant seul il devra réaliser un chiffre d’affaire moyen d’environ Fr. 1’000 par jour d’ouverture. (5 jours par semaine moins vacances et jours fériés). Un sacré challenge à la rue de Lausanne!

Pour espérer réussir, le commerçant devra également choisir une gamme de produits qui ne soit pas ou peu concurrencée par les grandes surfaces et la vente en ligne (internet).

A noter également que ce local a fréquemment changé d’occupant ces dernières années. Le dernier locataire vendait des articles de décoration intérieure. Le genre de bibelots que l’on trouve dans toutes les grandes surfaces et chez les marchands de mobilier genre Ikea ou Interio. Ce commerce n’a tenu que quelques mois.

La marge de manœuvre des autorités locales pour améliorer la situation du commerce de détail en ville est mince. Liberté des propriétaires d’immeubles et liberté de commerce obligent. Peut-être que le financement d’une cellule de conseil constituée de professionnels du commerce de détail, du marketing et de la finance pour accompagner des nouveaux projets pourrait être utile à des personnes qui désirent se lancer dans l’aventure. Certainement plus utile que des études onéreuses qui ne vont pas faire avancer le schmilblick.

Karl Inglin

Comme chaque hiver, le Tichodrome échelette arpente cette année encore les murs des plus grands édifices de notre quartier. On peut ainsi, avec un peu de chance, l’observer sur la Cathédrale, le Pont de Zaeringen ou encore sur la Porte de Morat, où ces deux photos ont été réalisée la semaine passée.

Gilles Hauser

http://www.vogelwarte.ch/fr/oiseaux/les-oiseaux-de-suisse/tichodrome-echelette

Tichodrome échelette, photo Gilles Hauser

Tichodrome échelette, photo Gilles Hauser

Une chanson en dialecte singinois, une autre en bolz, une autre en français et encore une autre en allemand : Dans un joyeux mélange des langues, ce fribourgeois bilingue interprète ses propres chansons au piano.

A bitz seislertütsch, a wee bolz, un peu de français, ein bisschen deutsch:  Mit dem mélange des langues ist der Stadtfreiburger aufgewachsen. Er singt am Klavier eigene Schangsonx in diesen vier Sprachen.

Le Tunnel, vendredi 16 mars 2018, 21h – 22.30h

Du 10 au 24 mars 2018, la Galerie Cathédrale expose les peintures de Dolor Hasanaj ainsi que les sculptures de Florence Baechler Léger – Aldo Flecchia – Djemal Charni – Sorin Purcaru.

Vernissage samedi 10 mars 2018 dès 17h

 

Depuis sa fondation en 2005, l’ensemble vocal Hortus Conclusus s’est spécialisé dans le riche répertoire de la première Renaissance et aime à présenter à son public un répertoire qui se situe loin des sentiers battus.

Le quatuor de base est composé de Laurent Dietrich (contre-ténor), Vincent Oberson (ténor 1), Martin Steinmann (ténor 2) et Yvan Pochon (basse).

Sous le titre De Passione, l’ensemble Hortus Conclusus propose un programme avec des œuvres de Josquin Desprez, Antoine Brumel, Jacob Obrecht et Antoine de Longueval.

Monastère de la Visitation, dimanche 18 mars 2018 à 17h

Entrée libre, collecte

Chelsea Hotel, New York 1965. Yves Debraine se rend à New-York et photographie, dans le lieu mythique du Chelsea Hotel, une série d’artistes y logeant et y travaillant parmi lesquels Tinguely et Saint Phalle, mais aussi Spoerri, Rivers, Arman ou Oldenburg. Les photographies en grande partie inédites d’Yves Debraine témoignent d’une période centrale pour Tinguely et Saint Phalle qui coïncide avec leur conquête artistique de l’Amérique. Elles sont complétées par des clichés fascinants consacrés à la ville, à ses habitants ainsi qu’au monde de l’art.

Espace Jean Tinguely – Niki de Saint Phalle

Jusqu’au 02.09.2018

© Archives Yves Debraine