Merci Edgar!
24 décembre 2018
Une page se tourne. Un livre d’heures arrosées s’assèche. Un roman de quartier prend fin et s’apprête à rejoindre les légendes. Le café du Théâtre, dans le quartier du Bourg, ferme ses portes (il en a deux, comme tout bistrot qui se respecte! une principale et une latérale pour toutes sortes de raisons!) et probablement qu’elles ne rouvriront pas de sitôt. Edgar Vonlanthen, son patron, prend sa retraite après quarante ans d’activité.
Quand il a commencé, le Bourg à l’arrière de la cathédrale comptait une dizaine d’établissements comparables, qui ont presque tous disparu. Maréchaux, Poste, Duc Berthold, Chamois… «Les bistrots étaient pleins de monde tout le temps», se souvient Edgar Vonlanthen. Au début, c’était pas facile de faire ma place comme Singinois.» Puis il a instauré la chasse d’octobre à décembre et le mois de février du sanglier, avec une carte simple à côté. Combien de touristes n’ont-ils pas été éberlués de se trouver face à face avec ce qu’ils ne cherchaient pas: l’authenticité! Dernièrement, un groupe de nos touristes voisins, Neuchâtelois, se félicitaient de retrouver un peu de ce qu’ils avaient perdu dans leur canton où, selon eux, des bistrots pareils n’existaient déjà plus.
Des patrons comme Edgar, on n’en voit plus beaucoup. Qui vous prépare un sandwich copieux «à l’ancienne», à n’importe quelle heure? Qui offre une poignée de mains à chaque client, sans exception? Qui nous offre un canon, au bout d’un moment? Présent du matin au soir. Sans compter les prolongations avec les habitués. Cela soigne les plus timides. Cela entretient la flamme des esseulés qui sont venus chaque jour pour trouver un peu de réconfort. C’était l’endroit où se rencontraient les générations et les métiers en trois langues (romand, singinois, bolze): le rugbyman et l’assureur, le balayeur à la rose et le colleur d’amendes, l’électricien et le sacristain, le retraité et le journaliste… Et des conseillers fédéraux qui devront, à l’avenir, trouver un autre lieu de rendez-vous discret autour d’un caquelon de fondue et d’un pot de blanc.
Qui d’autre qu’Edgar pouvait rassembler autant de monde éclectique? Hommage aussi à celles qui l’ont entouré, sa femme Noan et ses fidèles collaboratrices, Anita, Nathalie, Jacqueline.
JC Emmenegger
Petit concert de Noël
21 décembre 2018
Noëls traditionnels et extraits de « A Ceremony of Carols » de Benjamin Britten.
Maîtrise de Fribourg
Direction: Sébastien Vonlanthen
Herpe: Edmée-Angeline Sansonnens
Cathédrale Saint Nicolas
Mardi 25 décembre 2018 à 16h
Entrée libre/collecte
Mion Brechbühl, une vie en chansons
20 décembre 2018
Mion est née à Prez-vers-Noréaz où ses parents tenaient la Poste du village. Une famille campagnarde de huit enfants qui pratiquait le chant d’une manière assidue. Cet amour du chant acquit dès sa plus tendre enfance, va grandement modeler la vie de Mion Brechbühl.
C’est lors d’une visite dans sa famille, que l’Abbé Pierre Kaelin découvre la voix de Mion et lui demande de participer à la Chanson de Fribourg qu’il projette de fonder. C’est ainsi que Mion devient membre fondatrice de ce fameux chœur fribourgeois costumé. On est en 1952.
Pour parfaire sa technique du chant, Mion prend des cours chez la soprano Juliette Bise à la Grand-Rue. En face de la maison de la famille Bise se trouve le commerce des Brechbühl et c’est en allant acheter du fromage, que Mion rencontre Jean, son futur époux.
Au début de leur mariage, Mion et Jean habitent la maison du Cercle de l’Union (actuellement Restaurant de l’Hôtel-de-Ville). Après le décès du père de Jean, les époux Brechbühl et leurs deux filles Anne et Claire reprennent un appartement au dessus du commerce de fromage.
C’est ainsi que l’éducation de ses deux filles, le commerce de fromage et la Chanson de Fribourg vont rythmer la vie de Mion. Avec la Chanson elle va participer à de très nombreux concerts dans toute la Suisse et à des tournées de concerts à l’étranger, notamment au Japon, Canada et au Brésil. De quoi bien remplir la boite à souvenirs.
Quand au quartier du Bourg, l’un de ses plus beaux souvenirs restera une Fête du bon Voisinage organisée par son époux Jean, alors Président des Intérêts du quartier. Une lignée de tables allant de la Schweizerhalle jusqu’au milieu de la Grand-Rue et un repas composé de choux, jambon et saucisson. Un très beau moment de partage et convivialité entre voisins, une Fête mémorable.
Mion est toujours restée fidèle au quartier du Bourg. Rieuse et sociable, elle aime papoter avec ses amies, partager ses nombreux souvenirs et mijoter des bons repas pour ses petits-enfants.
Dans ce reportage de la RTS du 18 janvier 1971 vous pouvez voir Jean Brechbühl dans son commerce et, à la fin de reportage, dans sa cave à fromage de la Grand-Rue:
https://www.rts.ch/archives/tv/information/carrefour/8750623-le-gruyere-en-crise.html
Dominique Pasquier, Berger-conteur
10 décembre 2018
« Au printemps 2016 je voulais juste sentir encore un peu le mouton, alors je suis parti dans les Pyrénées et c’est toute une vallée que j’ai respirée jusqu’à l’ivresse. »
L’homme qui a vu l’ours, la brebis arc-en-ciel, le cyrcaète jean le blanc, l’ours ďArdiden , Hercule et la princesse Pyrène, Marcel le berger sont autant de rencontres étonnantes. Le tout saupoudré avec l’accent du midi. »
Dominique Pasquier vous invite à un voyage entre légende et anecdotes, rire et émotions.
Vous prendrez bien un peu de Béarn !
Le Tunnel, vendredi 14 décembre 2018 à 21h
Le psychodrame de l’Immaculée Conception
9 décembre 2018
Dans le canton de Fribourg l’Immaculée Conception fêtée le 8 décembre est un jour férié officiel et donc chômé. Picus comme on dit chez nous.
Il se trouve que bon nombre de nos concitoyens utilisent ce congé pour aller respirer l’air bernois ou vaudois. Ils ont pour cela d’excellentes raisons et ce n’est pas l’ouverture exceptionnelle de quelques grandes enseignes et boutiques dans le centre de la ville qui va les en empêcher.
A l’époque le Vendredi Saint offrait une petite revanche aux commerces fribourgeois. Nos voisins protestants venaient chez nous pour faire du lèche-vitrines et plus si entente. En supprimant le jour férié des Rois en faveur du Vendredi Saint, Fribourg a perdu ce petit échange confédéral.
Cette année, l’Immaculée Conception tombait sur un samedi. Catastrophe!
Les associations des commerçants de la « Rue de Romont » et de la « Rue de Lausanne et du quartier du Bourg » ont demandé l’autorisation d’une ouverture exceptionnelle. Autorisation accordée par le Conseil communal, contestée par les syndicats, confirmée partiellement par la Préfecture et finalement entièrement par le Tribunal cantonal. Vous avez pu suivre ce vaudeville à rebondissements multiples dans la presse.
Hier, la plupart des commerces de la Rue de Lausanne étaient donc ouverts. Certains commerces du quartier du Bourg avaient également ouvert leur porte en pensant de bonne foi que cette autorisation concernait tout le quartier. Erreur fatale. Ils ont du fermer leur commerce et seront mis à l’amende.
Espérons que le service de la Police communale fasse régner l’esprit de Saint Nicolas et sucre ces amendes.
A lire les commentaires sur les réseaux sociaux, il semble que la majorité des Dzodzets tiennent à leurs jours fériés et demandent qu’ils soient respectés. N’en déplaise aux grandes surfaces et autres empêcheurs de chômer en paix.
J.S. Bach, Oratorio de Noël
8 décembre 2018
L’intégrale de l’Oratorio de Noël de J.S. Bach en deux concerts:
18 h Cantates 1-2-3
20 h Cantates 4-5-6
Église des Cordeliers, samedi 15 décembre 2018
Chœur de Chambre de l’Université de Fribourg
Bach Akademie Luzern
Aurélie Jarjaye, soprano
Valérie Bonnard, alto
Raphaël Favre, ténor
Jean-Luc Waeber, basse
Benoît Zimmermann, orgue
Pascal Mayer, direction
Sapins du terroir
6 décembre 2018
Leslie Umezaki vous invite
5 décembre 2018
L’artiste peintre et illustratrice Leslie Umezaki vous ouvre la porte de son nouvel atelier et espace d’exposition à la Grand-Rue 47.
Vendredi 7 décembre 2018 dès 18h